Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Communauté Notre Dame des Villages
1 juin 2019

Catéchèse du pape François

Bonjour à tous,

Nous voilà proche de la Pentecôte. C’est un évènement important dans l’Église, donc aussi pour la vie de la Paroisse et notre vie Chrétienne personnelle.

L’Esprit-Saint est le cadeau de Jésus pour vivre notre vie Chrétienne. Jésus nous a dit avant de monter au Ciel : « Je vais envoyer sur vous  ce que mon Père a promis. Quand à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. »
 
Cette puissance c’est l’Esprit-Saint qui nous habite et nous aide comme il l’a fait pour les apôtres après qu’ils eurent prié 9 jours… d’où les neuvaines… et la prière de l’Église 9 jours avant la Pentecôte.
 
Pour aller plus loin, je vous partage la première catéchèse du Pape Francois sur les actes des Apôtres et qui parle justement du Saint Esprit pour nous aujourd’hui. 

Anne-Marie

 

Catéchèse du pape François

Chers frères et sœurs, bonjour !

Nous commençons aujourd’hui un parcours de catéchèses à travers le livre des Actes des Apôtres. Ce livre biblique, écrit par saint Luc évangéliste, nous parle du voyage – d’un voyage : mais de quel voyage ? Du voyage de l’Évangile dans le monde et il nous montre la merveilleuse union entre la Parole de Dieu et l’Esprit Saint qui inaugure le temps de l’évangélisation. Les protagonistes des Actes sont vraiment un « couple » vivant et efficace : la Parole et l’Esprit.

Dieu « envoie sur la terre son message » et « sa parole court rapidement », dit le psaume (147,4). La Parole de Dieu court, elle est dynamique, elle irrigue tous les terrains sur lesquels elle tombe. Et quelle est sa force ? Saint Luc nous dit que la parole humaine devient efficace non pas grâce à la rhétorique, qui est l’art de bien parler, mais grâce à l’Esprit-Saint, qui est la ‘dýnamis’ de Dieu, la dynamique de Dieu, sa force, qui a le pouvoir de purifier la parole, de la rendre porteuse de vie. Par exemple, dans la Bible, il y a des histoires, des paroles humaines ; mais quelle est la différence entre la Bible et un livre d’histoires ? Les paroles de la Bible sont prises de l’Esprit-Saint qui donne une très grande force, une force différente et qui nous aide afin que cette parole soit semence de sainteté, semence de vie, qu’elle soit efficace. Quand l’Esprit visite la parole humaine, elle devient dynamique, comme de la « dynamite », c’est-à-dire capable d’allumer un feu dans les cœurs et de faire sauter les schémas, les résistances et les murs de la division, ouvrant des voies nouvelles et dilatant les frontières du peuple de Dieu. Et cela, nous le verrons dans le parcours de ces catéchèses, dans le livre des Actes des Apôtres.

Celui qui rend incisive et qui donne une sonorité vibrante à notre parole humaine si fragile, capable même de mentir et de se soustraire à ses responsabilités, c’est seulement l’Esprit Saint, par lequel le Fils de Dieu a été engendré ; l’Esprit de qui il a reçu l’onction et qui l’a soutenu dans sa mission ; l’Esprit grâce auquel il a choisi ses apôtres et qui a garanti à leur annonce la persévérance et la fécondité, comme il les garantit aujourd’hui encore à notre annonce.

L’Évangile se conclut par la résurrection et l’ascension de Jésus, et la trame narrative des Actes des Apôtres part justement de là, de la surabondance de la vie du Ressuscité transfusée dans son Église. Saint Luc nous dit que Jésus « s’est présenté vivant après sa passion ; il leur en a donné bien des preuves puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu et leur a parlé du Royaume de Dieu » (Ac 1,3). Le Ressuscité, Jésus ressuscité pose des gestes très humains, comme de partager le repas avec les siens, et il les invite à vivre dans la confiance l’attente de l’accomplissement de la promesse du Père : « vous serez baptisés dans l’Esprit Saint » (Ac 1,5).

Le baptême dans l’Esprit Saint, en effet, est l’expérience qui nous permet d’entrer dans une communion personnelle avec Dieu et de participer à sa volonté salvifique universelle, en acquérant la dot de la parrhésie, le courage, c’est-à-dire la capacité à prononcer une parole « comme fils de Dieu », pas seulement en tant qu’homme, mais en tant que fils de Dieu : une parole limpide, libre, efficace, pleine d’amour pour le Christ et pour nos frères.

Il n’y a donc pas à lutter pour gagner ou mériter le don de Dieu. Tout est donné gratuitement et en temps voulu. Le Seigneur donne tout gratuitement. Le salut ne s’achète pas, ne se paie pas : c’est un don gratuit. Devant leur angoisse de connaître à l’avance le temps où arriveront les événements qu’il a annoncés, Jésus répond aux siens : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Ac 1,7-8).

Le Ressuscité invite les siens à ne pas vivre le présent dans l’anxiété, mais à faire alliance avec le temps, à savoir attendre le déroulement d’une histoire sacrée qui ne s’est pas interrompue mais qui avance, qui va toujours de l’avant ; à savoir attendre les « pas » de Dieu, Seigneur du temps et de l’espace. Le Ressuscité invite les siens à ne pas se « fabriquer » leur mission, mais à attendre que ce soit le Père qui dynamise leurs cœurs par son Esprit, pour pouvoir s’impliquer dans un témoignage missionnaire capable de rayonner de Jérusalem à la Samarie et de dépasser les frontières d’Israël pour atteindre les périphéries du monde.

Cette attente, les apôtres la vivent ensemble, ils la vivent en tant que famille du Seigneur, dans la salle supérieure ou cénacle, dont les murs témoignent encore du don par lequel Jésus s’est livré aux siens dans l’Eucharistie. Et comment attendent-ils la force, la ‘dýnamis’ de Dieu ? En priant avec persévérance, comme s’ils n’étaient pas plusieurs mais un seul. En priant dans l’unité et avec persévérance. C’est en effet par la prière que l’on est vainqueur de la solitude, de la tentation, du soupçon et que notre cœur s’ouvre à la communion. La présence des femmes et de Marie, la mère de Jésus, intensifie cette expérience : elles ont appris les premières du Maître à témoigner de la fidélité de l’amour et de la force de la communion, qui surmontent toute crainte.

Demandons nous aussi au Seigneur la patience d’attendre ses pas, de ne pas vouloir « fabriquer » nous-mêmes son oeuvre et de rester dociles en priant, en invoquant l’Esprit et en cultivant l’art de la communion ecclésiale.

 

pape-francois

 

Publicité
Commentaires

L’EAL, équipe d’animation locale de la Communauté Notre Dame des Villages (Paroisse Estuaire Pays d'Auge) :

  • Elabore et met en œuvre des projets particuliers à sa communauté
  • Est attentive aux situations et événements qui marquent la vie locale
  • Recherche le dialogue et contribue à favoriser « le bien vivre ensemble », l’échange,
  • Elle est à l’écoute des souhaits et propositions de tous.

3 pôles : annoncer, servir, célébrer.

Coordinateur : Patrick CARPENTIER (06 32 06 04 92)

Publicité
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
Publicité