Prier avec le nouveau Notre Père
Le 3 décembre, le premier dimanche de l’Avent, une nouvelle traduction du Notre-Père entrera en vigueur dans toute forme de liturgie.
Les fidèles catholiques ne diront plus désormais : "Ne nous soumets pas à la tentation" mais " Ne nous laisse pas entrer en tentation ".
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
(Et ne nous laisse pas entrer en tentation)
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Le Notre Père, cœur de la prière chrétienne
Le Notre Père est la prière que Jésus a enseignée à ses disciples. C'est la prière fondamentale pour les chrétiens catholiques, orthodoxes et protestants.
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« Ne nous soumets pas à la tentation » devient « ne nous laisse pas entrer en tentation »
La décision de modifier la prière du Seigneur n’allait pas de soi : d’abord parce qu’elle est la prière la plus mémorisée par les fidèles, ensuite parce que la traduction en usage a fait l’objet d’un consensus œcuménique. Il fallait donc de sérieuses raisons pour ce changement.
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« Aujourd’hui, dans l’Esprit reçu à notre baptême, disons ensemble, la prière des enfants de Dieu que le Seigneur vous a enseignée » (Rituel du baptême des petits enfants). L’Église qualifie ainsi le Notre Père : la prière des enfants de Dieu. Comment le comprendre, sinon en nous souvenant des paroles du Seigneur lui-même : « Quand vous priez, dites : Notre Père ! » (Matthieu 6, 9).
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La tentation n’est pas une théorie, elle est un fait, un fait concret qui touche l’expérience humaine dès les origines (cf. Gn 3). Ce n’est pas Dieu qui tente l’homme mais le « serpent », le « diable », c’est-à-dire celui qui veut diviser, briser l’amitié entre Dieu et sa créature. Même Jésus, le fils de Dieu, a été tenté plusieurs fois dans sa vie ; le serpent a cherché à l’éloigner de son Père.
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En 1966, la Conférence épiscopale catholique, les quatre Églises luthériennes et réformées en France et les évêques de trois juridictions de l’Église orthodoxe en France ont décidé d’adopter une traduction commune de la prière du Notre Père récitée par leurs fidèles. Cette version dite « œcuménique » a ensuite été reçue plus largement par les différentes familles ecclésiales francophones. À ce jour, c’est celle qui est utilisée au cours des célébrations œcuméniques et, le plus souvent, celle qui est récitée au cours des offices dans les Églises qui ont cette pratique.
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